D a
s L i b e r a l e T a g e b u c h
|
Sammlung
Originaldokumente aus „Das Liberale
Tagebuch“, http://www.dr-trier.de |
Internationale Presse
zur Zeugenvernehmung von Joschka Fischer am 25. April im U-Ausschuss des
Bundestages (1) El Clarin, Buenos
Aires, 26. April 2005 escándalo de visas Crisis en el gobierno
alemán Araceli Viceconte. (2) New
York Times, 26. April 2005 German Foreign Minister Faces Hearing on
Criminal Immigrants But Mr. Fischer, who is
also vice chancellor in Germany's coalition government, strove to use the
long-expected hearings to put to rest notions that Germany had been harmed,
contending that the affair has been exaggerated by an opposition looking for
political gain excuses," Mr. Fischer said in a statement of more than
two hours as the hearing began. "Write it down: Fischer is guilty. "There was a lack
of monitoring from upstairs," he said. "I should have informed
myself earlier, and I should have intervened earlier." But he dismissed
opposition arguments that the security and well-being of "The idea that
security was put in danger and that the country was flooded with criminals is
simply opposition propaganda," he said. Conservative members of
Parliament grilled Mr. Fischer about what sometimes seemed small details of
the visa process, involving when and whether he received a letter or fax from
an aide. He often replied that he could not remember, suggesting that as
foreign minister, he had more important things to take care of. The scandal came to
light in February last year when a regional court in The opposition, in
calling for public hearings now, seems to be trying to discredit the
governing coalition, led by the Social Democrats and including Mr. Fischer's
Green Party, before an important state election in North Rhine-Westphalia
next month. Polls indicate that the conservatives are likely to seize control
of parliament there for the first time in 39 years; that would be a severe
blow to the government, which faces national elections next year. But Mr. Fischer
reiterated Monday that the concept of free travel between Mr. Fischer said that
in pursuing a free-travel policy in Before Mr. Fisher's
testimony on Monday, his political troubles, and calls by opposition leaders
and commentators for him to resign, had drawn much attention. A few weeks
ago, new polls indicated that his ratings had slipped enough for him to lose
his status as But some experts
believe that the deeper problem for the governing coalition is not
accusations about uncontrolled immigration but the country's continuing
economic malaise, which is behind large-scale voter discontent in North
Rhine-Westphalia. "People don't care very much about
the visa scandal," Jürgen Falter, a professor of politics at (3) ABC, Spanien, 26. april 2005-04-26 Fischer admite «errores» en materia de visados
ante la comisión parlamentaria La investigación busca esclarecer si su política
de inmigración «progresista y aperturista» abrió la puerta a la trata de
blancas y a las redes de tráfico humano Ramirdo Villapadierna, Corresponsal BERLÍN. «Soy el responsable, pueden
escribirlo: Fischer es culpable», dijo ayer en tono raramente concesivo el
ministro de Exteriores alemán, antes de argüir no saber nada ante una
comisión de investigación por abuso en la política de visados en el Este. La
oposición busca por ello su cabeza, pero ayer no la obtuvo. «Debía haberme informado, debía de haber
actuado antes: Fue mi error», encajó maliciosamente Fischer en una sesión por
primera vez televisada, en la que la Cámara busca esclarecer hasta qué punto
una política de inmigración entendida En una declaración ante la comisión
largamente estudiada, según los expertos en imagen, el siempre elegante líder
verde intercambió una pose inusualmente concesiva con rápidas y agudas
respuestas contra los portavoces de la oposición que lo interrogaban,
desdeñando «detalles» de fecha y lugar «sin importancia», con salidas como
«¿pero es que estoy ante un test médico sobre mi memoria?», respondió en una
ocasión a los intentos de los investigadores de afinar sobre lo que sabía
entre los años 2000 y 2002. Alternativamente, Fischer desvió el fuego
con juicios de intención sobre los miembros de la comisión: «Ustedes vienen a
por mí y quieren echarme, pero sepan que con esto no es suficiente», reiteró
en referencia al sensible escándalo por el que su partido ha caído varios
puntos y él mismo ha sufrido una importante pérdida de popularidad, por
primera vez desde la inauguración rojo-verde hace 6 años. Informes de la policía y de diplomáticos,
filtrados a la prensa, sugieren que Fischer habría ignorado advertencias de
sus embajadores y fuerzas de seguridad sobre las consecuencias de la política
de relajación de visados. Éste argumentó haber buscado hacer de Alemania «un
país más abierto y fomentar el intercambio económico, científico y cultural»,
pero la CDU lo hizo «responsable personal y políticamente de un abuso masivo»
que habrían sufrido socios Los errores admitidos por Fischer y que
habrían facilitado la llegada a cientos de miles de trabajadores ucranianos y
rusos, entre ellos miles relacionados al parecer con actividades delictivas,
son harto sensibles para los alemanes cuando cunden el desempleo y la
inseguridad. De las primeras reacciones de
comentaristas y políticos, se desprende que «la confesión de errores» no le
ha sentado tan mal al líder verde, de reputada arrogancia, y pese a la
pérdida de popularidad del otrora «enfant terrible» la investigación «puede
no tener consecuencias políticas» para él. Pese a la «pose de confesión»,
Fischer no ha revelado casi nada de lo sucedido, escudándose en el tiempo
pasado y en «no recordar haber visto los papeles» que hubieran llegado a su
mesa. Los interrogadores, poco hábiles El ministro no habría convencido a los
oponentes, y seguiría contando con el apoyo de los propios, pero habría sorteado
en gran medida la anticipadísima comparecencia, que el vicecanciller verde ha
presentado como «por debajo de las obligaciones de un estadista» como él. Sin
embargo, no necesitaba desplegarse Tampoco Fischer estuvo brillante y en
ocasiones perdió el (4)
Libération, Frankreich, 26. april 2005 Allemagne
: l'étoile ternie de Joschka Fischer Le ministre a été
entendu hier sur l'affaire des délivrances de visas. Par Odile Benyahia-Kouider mardi 26 avril 2005 (Liberation - oschka Fischer, l'«ex-star»
de la politique allemande, comme le surnomment déjà certains médias, s'est
vigoureusement défendu hier pour sauver son avenir politique. Embourbé depuis
quatre mois dans un scandale de délivrance de visas à l'ambassade de Kiev en
Ukraine (lire ci-contre), le ministre vert des Affaires étrangères sait que
l'avenir de son parti et de la coalition «rouge-verte» est en jeu. Lors d'une
audition marathon de la commission d'enquête parlementaire, retransmise en
direct pour la première fois dans l'histoire de l'Allemagne, il a fustigé
l'«infâme» exploitation «politicienne» de cette affaire, dont il assume
pourtant l'entière responsabilité. Dommages. Si les experts se disputent
depuis des mois sur la réalité des chiffres «des millions», clamait
l'opposition avant d'évoquer hier «des milliers» de visas délivrés , les
dommages en termes d'image, eux, sont quantifiables. Longtemps sacré homme
politique le plus populaire d'Allemagne, Fischer a vu sa cote de popularité
chuter de 20 points pour atteindre 54 % selon un sondage publié cette semaine
par l'hebdomadaire Der Spiegel. Affaiblie sur la scène nationale, la vedette
du gouvernement Schröder est aussi contestée à l'intérieur de sa propre
administration. Relativement loyaux jusqu'alors, certains fonctionnaires et
même ambassadeurs, d'un autre bord politique, n'ont pas hésité à enfoncer
publiquement leur ministre. Du jamais-vu dans
l'histoire de l'Auswärtiges Amt, le Quai d'Orsay allemand. L'affaiblissement de Fischer est
également palpable au sein même de la coalition. «Ces derniers mois, le
chancelier a réussi à lui faire avaler de nombreuses pilules qu'il n'aurait
jamais laissées passer sans contreparties politiques avant ces déboires
personnels», estime Gero Neugerbauer, professeur de sciences politiques à
l'Université libre de Berlin. L'affaire des visas a touché le parti
écologiste en plein coeur. «Feu vert pour les trafiquants d'êtres humains»,
ironisait Der Spiegel sur sa couverture. Fischer lui-même n'a pas pris
immédiatement la mesure des effets dévastateurs du scandale pour lui et son
parti. Refusant de descendre de son piédestal, il a d'abord snobé ses
détracteurs. Jusqu'à ce que la presse allemande, souvent malmenée par le
ministre égotiste, ne se déchaîne. «Il suffit de voir son bureau pour
comprendre à quel point son côté "moi le petit Joschka qui fréquente les
grands de ce monde" est puéril», souligne une journaliste en sortant une
énorme photo parue dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung du 11 avril, où
l'on voit la table du ministre couverte de cadeaux ramenés de ses divers
voyages. Colistier. Une certitude, le ministre est
plus à l'aise sur les questions internationales qu'intérieures. A de
nombreuses reprises, il avait déjà eu maille à partir avec le ministre de
l'Intérieur, Otto Schily, pourtant lui aussi ex-soixante-huitard, au sujet de
sa politique libérale des visas. «Son étoile a pris un choc, mais elle n'a
pas encore chuté, estime pourtant son ami Daniel Cohn-Bendit. Quels sont les
autres Verts dans le monde qui peuvent se vanter d'avoir une cote de
popularité de 54 % ? Il n'est pas encore à zéro.» Fischer a le cuir épais. Il a déjà survécu au scandale
qu'avait provoqué en 2001 la publication de ses photos de jeunesse, où on le
voyait passer à tabac un policier à terre. Il devrait donc survivre à
l'affaire des visas. Car, à moins que les Verts ne détrônent eux-mêmes celui
qu'ils appellent «Dieu le père», personne n'imagine pour l'instant comment
Schröder pourrait renoncer à son colistier. Joschka Fischer est encore le meilleur orateur de la nation. (5)
EL PAIS, Spanien, 28.04.2005 Visados peligrosos El escándalo de los visados, tan alegre como
masivamente repartidos por los consulados alemanes en países ex soviéticos
entre 1999 y 2004, siguiendo criterios del ministro de Exteriores, Joschka
Fischer, habría tenido un impacto mucho más menguado de no haberse asociado
con el disparado desempleo germano. Pocos digieren la idea de que centenares
de miles de inmigrantes ilegales de algunas de las zonas más inestables de
Europa y menos escrupulosas con la ley, entre ellos notorios delincuentes,
ocupan puestos de trabajo en una Alemania donde el desempleo supera ya los
cinco millones doscientas mil personas. El ministro-icono de los verdes en el Gabinete de Schröder, y blanco por
antonomasia de la oposición conservadora, ha asumido ante la comisión
parlamentaria de investigación la responsabilidad por un desaguisado que
lanzó al espacio Schengen a miles de traficantes de trabajadores y tratantes
de blancas. Pero, narcisismo aparte, se escudó en una memoria frágil para
soslayar hechos Joschka Fischer ya no es la estrella indisputada
|